Débat participatif versus rural !

C'est pour le 9 février que nous aurons notre débat participatif à Ligueil. (centre social, rue Paradis à 20h 30)
Deux thémes seront portés à la discussion , je vous laisse en découvrir la teneur :

Premier thème de débat :
«Vie chère, pouvoir d’achat, petites retraites, dialogue social, efficacité économique»
Le milieu rural, dans lequel nous vivons, connait des mutations importantes : sa population s’est renouvellée avec des habitants travaillant souvent dans les centres urbains, le monde agricole a poursuivi sa mue : les exploitations se sont agrandies et spécialisées. Les artisans ont beaucoup de travail, et recherchent parfois avec difficulté de la main d’oeuvre.
Par contre les commerçants ne sont plus que dans les centres urbains, les demandes de logements ont du mal à être satisfaites, l’ école a toujours du mal a être à l’abri d’une fermeture de classe.
Nous essairons ensemble de répondre aux questions suivantes :
- Logement : comment renouveler l’offre, pour quelle population ?
- Transport : comment faciliter la vie aux demandeurs d’emploi, aux salariés qui doivent partir sur l’agglomération pour travailler...
-Commerce : comment redynamiser les activités dans les bourgs des villages
- Comment limiter le surendettement des ménages et mieux encadrer les crédits à la consommation ?
-Comment assurer le financement de notre système de retraites ?

Second théme :
Environnement et co-développement
«Il faut faire comme ont fait les Suédois, c’est-à-dire imaginer dès maintenant la question de l’après pétrole ; c’est-à-dire comment allons-nous vivre dans une société où il y aura moins d’énergie, où il faut économiser cette énergie. » (Ségolène Royal)
Cet après pétrole est en route, mais cette route est anarchique. De plus en plus d’agriculteurs privilégient les champs de colza pour le diester , voire de blé pour l’éthanol et limitent les céréales pour les animaux ! Du coup, dans les filières traditionnelles, les cours remontent dopées au pétrole cher et demain les volailles seront plus chers dans les supermarchés... sans être pour autant de meilleure qualité.
La pression au niveau mondial exercée par les nouveaux biocarburants permet de commencer à imaginer un monde de l’après pétrole. Il peut être à la fois constructeur et destructeur. Constructeur en donnant des revenus agricoles plus adéquat pour se passer de subventions. Destructeur si on introduit des cultures industrielles non maitrisées (OGM), avec des produits chimiques en grande quantité et des sols apauvris par la monoculture.
Nous essaierons ensemble de voir :
Comment nos efforts communs peuvent améliorer le sort de la planéte.?
Comment nous pouvons réquilibrer les échanges avec les pays du Sud pour qu’ils puissent vivre et se développer ?
Comment maitriser et accompagner cette mutation pour tenir compte des contraintes environnementales?
Comment développer les énergies renouvelables ?

Sérieux les copains de Ségoléne, à suivre donc !